15 juillet 2018

Tourisme à Sion

Déjà en transit dans le train pour Zermatt, j'ai du temps devant moi pour reprendre le retard sur mon blogue. Je vais aussi en profiter pour rouler en après-midi à Zermatt avant les orages de fin de journée annoncés.

Aujourd'hui, encore beau et très chaud. Je quitte encore en solo en direction de Sion pour faire du tourisme. 

En descendant en direction de La Châble, je passe par un village qui porte bien son nom. 


À partir de Le Châble, direction Les Ruinettes, et Croix de Coeur. De ce point, je m'improvise une descente jusqu'à La Tzoumaz (1506m) par sentiers et routes de montagnes. 




Je poursuis la descente par une route forestière vers Les Prés-Laurent (1449m) jusqu'à Drotcher (1292m). Je prends la direction de Nendaz par la route, plus facile à monter et après plus de 150m d'ascension, je vois un sentier qui descend presqu'en ligne droite vers Isérable. La pente est impressionnante et ça descend. 





Isérable est construit à flanc de montagne en escalier. Pour retomber sur la route principale qui mène vers Sion, je zigzague dans la petite localité. Mon GPS me fait passer par des escaliers, je descends, pour m'apercevoir que la route principale est 30m plus haut. Demi-tour, et je dois remonter ce que je viens de descendre. 

Une fois sur la route, ça va descendre sur les freins jusqu'au fond de la vallée du Rhône à la hauteur d'Aproz. À mi-chemin, à Condémines, je retourne dans les routes de montagne en gravillon beaucoup plus tranquille, et sans circulation. Les points de vue sur la vallée du Rhône varieront tout le long de la descente. Beaux souvenirs de 2012. 




À une intersection, je peux poursuivre ma descente ou faire un petit détour dans un petit village isolé, Les Bioleys. Toutefois, la montée s'annonce corsée, 50% d'inclinaison. Ça monte. J'opte pour poursuivre ma descente, il me reste encore 7km pour joindre le vieux Sion et ses deux châteaux. 


En entrant dans Sion, je suis très proche d'un endroit visité en 2012. Je fais donc le détour. En consultant Google pour l'adresse, il est indiqué que c'est fermé. Je passerais donc en un coup de vent. 

En arrivant sur place, il y a des voitures qui sortent. Un des employés sort me saluer et il m'invite à entrer. Je suis surpris, parce que je suis en kit de vélo de montagne, et bouetteux. J'ai quand même fait quelques sentiers avant la grande route. 

Je lui dis que je ne suis pas habillé pour faire le tour, et il me répond que l'habit n'a aucune importance ici (à Montréal, on m'aurait poliment demandé de demeurer à l'extérieur). Donc j'accepte son invitation. Je peux faire le tour, prendre tout mon temps, faire des photos, mais ne rien mettre sur Instagram et autres réseaux sociaux. 

En 2012, j'y suis entré en kit de vélo de route avec ma GoPro sur la tête sans problème et sans que personne vienne me l'interdire. 

J’ai donc fait le tour du propriétaire. Il y a une trentaine de Ferrari à l'intérieur et d'autres marques à l'extérieur. En 2012, j'y ai vu une 166MM 1950 et une 212 Inter 1952. Aujourd'hui, la plus vieille est une Ferrari 250 GT Coupe PininFarina 1954. Un petit bijou. Je ne m'éterniserai pas sur le sujet, ce serait trop long. Mais j'ajoute quand même que la personne qui m'a reçu revient me voir et me demande si en 2012, je suis monté au second plancher. Non. Il m'ouvre l'accès sécurisé de l'ascenseur, et il me dit de prendre tout mon temps. L'accès pour redescendre n'est pas sécurisé. De toute façon, mon sac à dos, déjà trop plein n'a plus de places pour cacher une voiture dedans. J'y monte seul et fait le tour du second plancher.






Arrivé au second niveau, c'est incroyable le nombre de LaFerrari qui y est. J'en compte 16, plus une LaFerrari Aperta, et une LaFerrari FXX-K. Le modèle de base, LaFerrari, a été produite à 399 exemplaires et s'est vendu 2M€ chacun. Il faut ajouter 500k€ de plus pour la version Aperta, et un autre 500k€ pour la version de course FXX-K produite à 32 exemplaires. Je m'arrête ici. 




De retour sur mon vélo en direction du vieux Sion. Sur un coin de rue, je croise un minibus sans chauffeur. J'en croiserai quatre différents au total. Ces bus circulent au centre-ville sans chauffeur et les multiples capteurs semblent détecter tous obstacles incluant les piétons imprévisibles. On en est rendu là. 


En arrivant dans le vieux Sion, je prends la route des Châteaux. Il est possible de monter en vélo jusqu'aux portes du château de Valère, mais pas jusqu'aux portes du château de Tourbillon. Puisque j'ai laissé mon gros cadenas Abus dans ma boite de vélo, je ne peux le sécuriser. Je visiterai que le château de Valère, la dame à l'entrée acceptant de surveiller mon seul moyen de transport. 





Sur le retour, petit détour dans les vignes et retour sur le vieux Sion. Il est 15h00. Est-ce que je relaxe et soupe ici, ou bien je descends vers Martigny en vélo. Ce n'est qu'à 36km. 


Je décide de quitter en vélo en direction de Martigny par la piste cyclable du Rhône. Cette fois-ci, j'ai un MTB, donc les sections en gravillon seront roulantes, contrairement aux détours que j'ai fait en 2012 en vélo de route. J'avais seulement oublié un petit détail, dans la vallée du Rhône, entre Martigny et Sierre, c'est très très venteux, et à contre-courant en plus. J'arrive tout juste à rouler à plus de 23km/h alors qu'à Verbier sur un faux plat ascendant, je roule à plus de 30km/h à 2200m d'altitude. C'est dire comment le vent est fort. 


Arrivé à moins de 10km de Martigny, je n'en peux plus, ça souffle trop fort. Pour 3CHF de plus, j'opte pour le train entre Riddes et La Châble au lieu de me rendre à Martigny. J'aurais quand même roulé plus de 64km sur un vélo qui offre plus de résistance en pédalant qu'un vélo de route.